| | | | | Laurentleveque | Membre | | 28 messages postés |
| Posté le 30-09-2006 à 17:56:39
| Dans le chapitre indignation, j'ai partagé ma révolte devant l'assasinat d'une journaliste türckmène qui a accompagné une journaliste française venue faire un reportage sur la dictature türckmène pour envoyé spécial . Je viens de trouver une proposition d'action par Amnesty International: la vie des enfants de cette personne assassinée et celle de deux collègues encore emprisonnées est menacée, aussi je vous propose de vous associer à cette action et peut-être à cette occasion découvrir d'autres actions possibles avec Amnesty. Merci de me dire si vous vous joignez à cette action, je vais essayer de suivre cette action dans la durée Laurent Lévêque Rendez-vous sur le site d'Amnesty: http://www.amnesty.fr/index.php/amnesty/agir/actions_en_coursAgir-actions en cours ou trouvez ci-après les éléments pour s'informer et pour agir Turkménistan Arrestation arbitraire d’une militante des droits humains La journaliste et militante des droits humains Ogoulsapar Mouradova, correspondante de Radio Free Europe /Radio Liberty au Turkménistan est décédée de mort violente pendant sa détention. La famille a appris la triste nouvelle le 14 septembre dernier. Les enfants de la journaliste ont constaté que le corps de leur mère portait de nombreuses traces de coups et une plaie à la tête. Amnesty demande que toute la lumière soit faite sur la mort d'Ogoulsapar Mouradova." Rappel : Ogoulsapar Mouradova, cofondatrice de la Fondation Helsinki du Turkménistan, un groupe de défense des droits humains, et correspondante de Radio Liberty, une station de radio financée par les États-Unis, a été arrêtée chez elle le 18 juin par deux policiers qui n’ont pas présenté de mandat d’arrêt. Ils ont dit à sa famille qu’ils l’emmenaient « pour discuter avec elle ». Lorsque ses filles, Sana et Maral, se sont rendues au ministère de l’Intérieur pour essayer d’obtenir des informations, on leur a ordonné de revenir avec l’ordinateur et le fax de leur mère. Elles ont refusé. Elles ont parlé à leur mère au téléphone, mais celle-ci avait apparemment du mal à s’exprimer et ses propos étaient complètement incohérents. Il semble qu’on lui ait administré des substances psychotropes. Ses filles ont répété qu’elles ne voulaient pas coopérer et sont rentrées chez elles. Le 19 juin, elles ont été arrêtées avec leur frère Berdy, et relâchées le 1er juillet. Les groupes de la société civile indépendants ne parviennent pas à fonctionner au grand jour au Turkménistan et il n’existe aucun parti politique indépendant. La Fondation Helsinki du Turkménistan, dont le directeur travaille depuis la Bulgarie, où il s’est exilé, réunit des informations sur les atteintes aux droits humains depuis 2003. Ces dernières années, un grand nombre de ses membres et de leurs proches, ainsi que beaucoup de journalistes indépendants et d’autres personnes critiques à l’égard du gouvernement, ont été victimes de violations des droits humains telles que des détentions arbitraires, des tortures ou d’autres mauvais traitements, ou ont été contraints à l’exil. Ogoulsapar Mouradova ainsi qu’Annakourban Amanklytchev et Sapardoury Khadjiev, deux autres membres de la Fondation arrêtés à peu près en même temps qu’elle, risquent d'être torturés ou maltraités. Les médias ont récemment rapporté plusieurs déclarations de hauts responsables du gouvernement les accusant tous les trois de « trahison », crime passible de la détention à perpétuité. Ces trois personnes ont été condamnées à 6 et 7 ans, à Achgabat. Amnesty International les considère comme des prisonniers d’opinion, détenus uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, et demande leur libération sans condition dans les meilleurs délais. Les violations des droits civils, politiques, sociaux, économiques et culturels sont monnaie courante au Turkménistan, pays quasiment refermé sur lui-même. Ces récentes arrestations semblent destinées à réprimer une nouvelle fois la dissidence, et les militants de la société civile sont particulièrement visés. Envoyez vos appels au président de la République pour demander l'ouverture d'une enquête sur ce décès en détention et vous assurer qu’Annakourban Amanklytchev et Sapardoury Khadjiev sont bien traités: President Saparmurad Niyazov Presidential Palace 744000 Ashgabat Turkménistan Fax : 00 993 12 35 51 12 Affranchissement jusqu'à 20 g : 0.90 € envoyez également copie de votre courrier à l'ambassade du Turkménistan 13, rue Picot 75116 Paris Fax : 01.47.55.05.68 turkmenamb@aol.com lettre décès Mouradova President Saparmurad Niyazov Presidential Palace, 744000 Ashgabat, Turkménistan Fax : 00 993 12 35 51 12 Rashit Meredov Minister of Foreign Affairs Magtymguly avenue, 83 744000 Ashgabat, Turkménistan Fax : 00 993 12 35 42 41 Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Nous sommes très préoccupés par le décès en détention de Mme Ogoulsapar Mouradova qui semble avoir été causé par des mauvais traitements. Nous vous demandons de mener dans les meilleurs délais une enquête exhaustive et indépendante sur les causes de son décès, à tenir ses proches informés de tous les éléments de l'enquête et à en rendre les résultats publics. Nous sommes également extrêmement préoccupés par la situation d’Annakourban Amanklytchev et Sapardourdy Khadjiev qui ont été condamnés à des peines d'emprisonnement. Il semble que ces condamnations soient directement liées à leurs activités en faveur des droits humains et qu’ils soient détenus pour avoir exercé de façon pacifique leur droit à la liberté d'expression. Nous vous demandons instamment d’assurer leur sécurité durant leur détention et de leur permettre d’entrer en contact avec leurs proches. Veuillez agréer, Messieurs, l’assurance de notre haute considération. Nom, Prénom Adresse, Pays Date, Signature
Message édité le 30-09-2006 à 18:02:38 par Laurentleveque |
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