| | | | | Laurentleveque | Membre | | 28 messages postés |
| Posté le 30-09-2006 à 19:56:41
| Je vous propose de vous associer à une pétition demandant un procès juste et de commuer les condamnations à mort notamment d'une indonésienne accusée de meurtre mais qui n'a pas eu de procès juste: Sit Zainab Binti Duhri Rupa Arabie Saoudite : condamnations à mort d'étrangers Informations générales sur l’Arabie Saoudite et la peine de mort. L’Arabie Saoudite a un des taux les plus élevés de condamnations à mort au monde. Des 86 exécutions recensées en Arabie Saoudite en 2005, près de la moitié concerne des ressortissants étrangers en provenance de pays tels que le Pakistan, l’Inde, la Somalie, les Philippines et le Yémen. Beaucoup d'entre eux étaient des Pakistanais, reconnus coupables de trafic de stupéfiants. La peine de mort en Arabie Saoudite s’applique à une grande variété d’infractions, notamment des infractions sans conséquences mortelles telles que le trafic de drogue ou de stupéfiants, le changement de religion, la sodomie et « la sorcellerie ». Les nombreuses personnes qui sont exécutées chaque année, souvent pour des crimes non-violents, sont condamnées à mort après des procès expéditifs qui ne leur donnent pas la possibilité de se défendre et pratiquement pas de protection contre les erreurs judiciaires. Les accusés peuvent être reconnus coupables uniquement sur la base d’aveux obtenus sous la contrainte, par la torture ou la tromperie. Les procès ne respectent pas les normes internationales d’un procès équitable. Les délibérations du procès ont lieu à huis clos, sans que les accusés aient droit à une représentation légale, et dans le cas des ressortissants étrangers, sans une assistance consulaire adéquate ou sans accès à celle-ci. Les travailleurs migrants sont plus exposés que les Saoudiens à un déni de justice et à être emprisonnés ou condamnés à des peines de flagellation ou d’amputation, voire à la peine capitale, à l’issue d’un procès inique. S’ils sont arrêtés, les ressortissants étrangers sont plus susceptibles d’être amenés à signer des aveux par tromperie ou sous la contrainte, car ceux-ci sont rédigés en arabe, une langue qu’ils peuvent ne pas comprendre, tandis que les femmes sont particulièrement vulnérables lors des interrogatoires effectués par des hommes. Fréquemment torturées ou maltraitées, ces personnes ont rarement accès à une assistance consulaire ou des avocats. Il ne peuvent pas recevoir visite, aide et soutien de leurs proches qui le plus souvent ne résident pas dans le pays. En outre, le secret qui entoure le système judiciaire en matière pénale est tel que dans la plupart des affaires, les accusés et leurs familles ne sont pas informés des accusations ou de la progression des procédures judiciaires et ignorent par la suite les peines qu’on leur inflige. Ainsi en avril 2005, six Somaliens ont été exécutés alors qu’ils ignoraient qu’ils avaient été condamnés à mort. Ils croyaient en fait qu’ils avaient purgé leur peine et attendaient leur libération…. L’affaire Sit Zainab Binti Duhri Rupa Ressortissante indonésienne, Sit Zainab Binti Duhri Rupa est détenue dans la prison de Medina depuis 1999. Cette mère de deux enfants aurait « avoué » le meurtre de sa patronne au cours de son interrogatoire par la police. Ce crime est passible d'exécution par décapitation. Selon les informations reçues, la police pense qu'elle souffre de troubles psychologiques. Après son arrestation en septembre 1999, Sit Zainab Binti Duhri Rupa n'a pas eu le droit de consulter des représentants de son ambassade pendant plus de onze mois. Elle n'a pas été autorisée à consulter un avocat ni à voir sa famille ou des amis. Elle fut secrètement jugée et condamnée à la peine capitale. action des chrétiens pour l'abolition de la torture – 7 rue Georges Lardennois – 75019 Paris – 01 40 40 42 43 – Vous pouvez rejoindre le site de l'Acathttp://www.acat.asso.fr/ pour imprimer, signer et faire signer la pétition. J'essaierai de suivre cette action Laurent Leveque |
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